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Une semaine après l'agression au couteau de trois étudiants congolais en Tunisie, le gouvernement a appelé à l'examen urgent d'un projet de loi contre le racisme et les discriminations.Ce n'est malheureusement pas un acte isolé, c'est pourquoi les autorités tunisiennes ont cette fois décidé de réagir. Le gouvernement souhaite mettre en place une loi contre le racisme et les dicriminations suite à l'agression au couteau de trois étudiants congolais, la semaine dernière, en plein centre de Tunis. "Une certaine partie de la population a des comportements, des attitudes racistes", admet Medhi Ban Gharbia, ministre chargé des relations avec la société civile, interrogé par France 24. "Un État des droits de l'Homme ce n'est pas un État où il n'y a jamais d'acte raciste, mais où les actes racistes sont punis par les lois et où la loi est faite pour initier un changement de comportements", poursuit le ministre qui souhaiterait voir passer ce texte en urgence. Notre correspondant a également pu rencontrer deux des trois étudiants congolais agressés. "Je suis mal à l'aise, j'ai peur. À chaque fois qu'un Tunisien me voit, il m'insulte. (...) Ils ne veulent pas nous voir ici", raconte l'un d'eux. "La police ne nous écoute pas, c'est aussi une forme de discrimination", estime pour sa part Jean-Bernard Donfack, membre de l'association des étudiants et des stagiaires africains en Tunisie. L'association dénonce aussi les galères administratives que doivent surmonter aujourd'hui tous ces étudiants venus d'Afrique subsaharienne. Première publication : 31/12/2016
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