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Soldats Noirs, tirailleurs, indigènes... : oubliés des commomérations de la 1ère guerre mondiale

  Politique, #

 

 

 

... plus de 275 000 soldats indigènes ont servi dans l'Armée coloniale française ...

À la veille de la 1ère guerre mondiale, les troupes indigènes, ex-troupes de marine devenues troupes colonialesen 1900 ( d'où la présence d'une ancre marine sur leurs uniformes ) étaient composées de tirailleurs recrutés sur la base du volontariat et devenus soldats de métier , en Indochine, en Afrique orientale ( Madagascar, Côte des Somalis et Djibouti ), en Afrique équatoriale et occidentale, en Guyane, dans les Antilles et les territoires du Pacifique.

 

en proposant aux indigènes des primes, des allocations, la création d'écoles, l'exemption de l'indigénat, voire pour les fils de chef qui s'engageraient, la promesse d'accéder à la citoyenneté française en échange de . Cette campagne permit de recruter En août 1914, lorsque la France est entrée en guerre, le haut-commandement français qui envisageait En 1917, " l'impôt du sang " 63 000 hommes en Afrique occidentale française et 14 000 en Afrique équatoriale française ( 1 ) . CLEMENCEAU , devenu président du Conseil, nomma Blaise DIAGNE Commissaire de la République , avec pour mission de mener une nouvelle campagne de recrutement en Afrique noire, d'utiliser des troupes indigènes dans le conflit , décida de multiplier les appels à l'engagement dans les colonies, en particulier en Afrique occidentale française.
Il fut relayé par Blaise DIAGNE , premier député noir africain à l'Assemblée nationale, inscrit dans le groupe de l'Union républicaine radicale et radicale-socialiste, qui appela " les populations africaines au loyalisme patriotique, au rassemblement sous les plis du drapeau de la " Mère Patrie " " .
Ces appels ne suscitèrent pas l'enthousiasme et le commandement français dut recourir à la contrainte. Mais le recrutement forcé se heurta à une vive résistance des populations indigènes qui se manifesta en 1915 par de sanglantes révoltes durement réprimées.

L'engagement des troupes indigènes en Champagne

En 1915, a été créée l'Armée coloniale indigène, dont les dépôts ont été installés à Fréjus-Saint-Raphaël.

 

Dans la Marne, durant l'hiver 1914-1915 , le 1er Corps d'armée colonial a tenu le secteur de Beauséjour - Main de Massiges au prix de lourdes pertes .
Lors de l'offensive du 25 septembre 1915 , 10 Bataillons de tirailleurs sénégalais et 13 régiments de zouaves ont été engagés en Champagne ( 2 ) .
En avril-mai 1917, 10 régiments de tirailleurs sénégalais et de zouaves ont participé à la conquête des Monts de Moronvilliers.

Le président de la République, Raymond POINCARÉ e 2 avril 1917et le général MANGIN
passent en revue un régiment de tirailleurs sénégalais
à Fismes dans la Marne, l

 

Lors de l'offensive allemande de juillet-août 1918 , qui correspond à la seconde bataille de la Marne, la ville de Reims a été défendue et sauvée par le 1er Corps d'Armée coloniale qui comptait 9 bataillons de tirailleurs sénégalais.
En septembre 1918, 8 régiments africains combattaient au sein de la IVème Armée en Champagne.

Un bilan très lourd

Au total, entre 1914 et 1918 , plus de 275 000 soldats indigènes ont servi dans l'Armée coloniale :
- 181 512 tirailleurs dits " sénégalais " mais venant en réalité de toute l'Afrique occidentale et équatoriale française, les plus nombreux, répartis au sein de 141 Bataillons de tirailleurs africains qui constituaient l'essentiel de ce que le général MANGIN appelait " la Force noire " ;
-41 355 Malgaches ;
- 2 434 Somalis ;
- 48 922 Indochinois ;
- 1 067 Canaques et Polynésiens.

 

A la fin de la guerre en novembre 1918 , leurs pertes totales s'élevaient à 28 700 morts
et 6 500 disparus ( 3 ).

En 1924 a été inauguré à Reims un qui a été démonté par les troupes d'occupation allemande en 1940 . Monument aux héros de l'Armée noire
Le 3 novembre 2008, à l'occasion du 90e anniversaire de l'Armistice de 1918, la Ville de Reims a rendu solennellement hommage aux soldats de l'Armée noire au cours d'une cérémonie présidée par Jean-Marie BOCKEL, secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens combattants, Rama YADE, secrétaire d'État aux Affaires étrangères et aux Droits de l'homme, et Adeline HAZAN, maire de Reims, en présence du ministre de la Défense et des Anciens combattants du Mali, Natié PLÉA, et de nombreux ambassadeurs ou attachés d'ambassade de pays africains. Au cours de cette cérémonie, la reconstruction du monument a été annoncé.

Source : cndp.fr


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