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Yémi Apithy: J'ai débuté l'escrime à 5 ans. J'ai fait mes classes en France jusqu'en junior où j'étais en équipe de France. Puis en senior, j'ai opté pour représenter le Bénin, ma nation d'origine. Pourquoi aviez-vous choisi l'Escrime ? Mon grand frère, Boladé Apithy la pratiquait, donc je le suivais aux entraînements. Ainsi, j'ai tenté le coup et ça m'a plu donc d'essayer à mon tour. Je vous confie que c'est vraiment passionnant. Quelles ont été vos premières compétitions ? Étant jeune, les premières compétitions se déroulent au niveau local (département régional). C'est à cette étape que j'ai commencé par gagner mes premiers titres. Et combien de titres avez-vous déjà engrangés ? Je ne sais pas exactement. J'ai été double vice-champion d'Afrique, trois fois champion de France (2010, 2011 et 2016) par équipe. Et de nombreuses fois sur le podium au terme des critériums nationaux en France. Votre meilleur souvenir ? Mon premier titre de champion de France par équipe avec mon frère en 2010. Qu'est-ce que le peuple Béninois peut espérer de vous aux JO 2016 ? Que j'aille le plus loin possible et que j'honore le pays dans cette compétition. Je compte vraiment le faire et c'est mon objectif. Pourquoi vous voulez arrêter de compétir à la fin des JO 2016? Il m'est très compliqué de lier mon sport avec mon travail. Mieux, ne bénéficiant pas de l'aide olympique cette année 2016, il m'est difficile de subvenir seul aux nombreux frais inhérents aux compétitions ainsi qu'aux entraînements. Et je compte arrêter pour avoir un peu plus de temps dans le but de fonder une famille. Que comptez-vous faire après la fin de votre carrière internationale? Je pense continuer à faire du sport. Je n'ai pas encore une idée. Tout compte fait, je ferai tourner mon cabinet du mieux possible et le reste viendra. Quelle lecture faites-vous de l'Escrime au Bénin? La fédération est assez jeune. Malheureusement l'escrime est encore onéreuse au Bénin. Du coup, il est difficile de la faire pratiquer au plus grand nombre sans moyen conséquent. J'espère que la fédération fera de son mieux pour trouver les moyens d'y arriver et que l'escrime soit comptée parmi les meilleures disciplines sportives au Bénin. Un mot pour conclure cet entretien Merci pour votre intérêt envers l'Escrime et ma personne. J'irai aux JO pour essayer de représenter fièrement le pays et j'espère que vous serez nombreux à me suivre. Réalisation : Damien TOLOMISSI
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